Skip to content

Présentation

Depuis le 1er Janvier 2014, l’examen du permis de chasser se compose d’une seule séance qui regroupe des exercices pratiques et un atelier de questions théoriques.

Cette formule « tout en un » permet au candidat de gagner du temps et de n’avoir plus qu’un seul déplacement à effectuer. L’examen est noté sur 31 points, le candidat est reçu s’il obtient un minimum de 25 points, à condition de ne commettre aucune faute éliminatoire aux exercices pratiques ou à l’atelier des questions théoriques. La durée de l’examen est d’environ 30 minutes. Après avoir assisté aux séances de formation obligatoires, le candidat sera convoqué, par l’Office Français de la Biodiversité, à l’épreuve unique. Cette nouvelle formule de l’examen du permis de chasser et centrée sur la sécurité et la maîtrise de l’arme par le futur chasseur.

Le contenu des exercices pratiques

L’examen débute par les quatre exercices pratiques, notés sur un total de 21 points, répartis comme suit:

  • Exercice 1 : 7 points, dont un point de comportement général.
  • Exercice 2 : 1 point
  • Exercice 3 : 7 points, dont un point de comportement général.
  • Exercice 4 : 6 points, dont un point de comportement général.
  • Un atelier de questions théoriques : 10 points

Tout comportement dangereux au cours de ces quatre exercices est immédiatement éliminatoire et interrompt l’examen.

Le point de comportement général attribué à la fin des exercices 1, 3, 4, est acquis si le candidat a fait preuve, au cours de l’exercice, d’une rigueur constante dans l’exécution des procédures de sécurité et de manipulation des armes, de vigilance et de respect de l’environnement de l’exercice concerné.

Le candidat choisit au début de l’examen, le type d’arme, à canons basculants ou semi-automatique, avec laquelle il est évalué lors de l’exercice pratique 3.

 

Le candidat est amené à franchir une clôture et/ou un fossé, arme en main, en respectant les règles de sécurité. Il doit également tirer ou s’abstenir de tirer lors du départ de plateaux d’argile propulsés de façon aléatoire soit sur une trajectoire ne présentant aucun danger, soit vers un véhicule, une haie, une maison, une silhouette humaine symbolisée par un mannequin.

Le candidat doit savoir disposer, dans un étui long ou un étui court, son arme pour un déplacement fictif en voiture.

Six plateaux d’argile sont propulsés d’une fosse derrière laquelle le candidat est posté avec une arme à canons basculants ou semi-automatique. L’un au moins d’entre ces plateaux est propulsé en direction d’une silhouette humaine pivotante se dressant face au candidat avant le tir. Un au moins d’entre ces plateaux est de couleur rouge et symbolise un spécimen d’espèce d’oiseau protégée dont la destruction est interdite ou d’espèce dont la chasse n’est pas autorisée. Le tir sur l’un des plateaux propulsés en direction de la silhouette humaine ou de couleur rouge est éliminatoire.

Le candidat est placé dans la situation d’un chasseur posté en battue et doit connaître les différentes phases de l’organisation de ce type de chasse. Il effectue ensuite un exercice de manipulation de la carabine comportant un démontage et un montage de la culasse et un chargement-déchargement de l’arme. Il doit tirer à deux reprises sur une cible mobile symbolisant un sanglier quittant la traque, en respectant les règles de sécurité.La transgression d’une règle de sécurité est éliminatoire.

Après le déroulement des quatre exercices pratiques, et si aucune faute éliminatoire n’a été commise, le candidat passera à l’exercice des questions théoriques.

Cet exercice est noté sur 10 points à raison d’un point par question. L’une de ces questions est éliminatoire, elle porte sur la sécurité.

En cas de faute sur la question éliminatoire, l’ensemble de l’examen est invalidé. Le candidat devra alors se réinscrire et repasser la totalité de l’épreuve (exercices pratiques et questions théoriques).

Parmi les 414 questions que le candidat doit connaître à l’issue de la formation réalisée par les Fédérations des Chasseurs, les dix questions de l’examen sont équitablement réparties entre les différents thèmes qui sont:

  • Connaissance de la Faune Sauvage et de ses habitats
  • Connaissance de la Chasse.
  • Lois et règlements concernant la police de la chasse et la protection de la nature
  • Emploi des armes et des munitions.

Ces dix questions comportent toujoursune question éliminatoire.

L’inspecteur de l’OFB remettra au candidat, le matériel nécessaire pour cet atelier.

S’entraîner aux questions théoriques

Pour compléter la formation du candidat aux questions théoriques de l’examen, plusieurs formules sont à sa disposition:

  • La révision en ligne des questions théoriques et leurs réponses : cliquez-ici
  • Le manuel intitulé « L’examen du permis de chasser »
    Cet ouvrage, édité par Hachette Pratique, est réalisé par la Fédération Nationale des Chasseurs et l’Office Français de la Biodiversité.
    Réactualisé chaque année, il comporte toutes les questions et réponses de l’examen officiel. Les questions éliminatoires sont spécialement distinguées. Il présente, en outre, toutes les notions utiles au futur chasseur.
    Vous pouvez vous le procurer:
      • auprès de la Fédération Départementale des Chasseurs en charge de votre formation,
      • en librairie ou sur les sites de vente en ligne,
      • aux Editions Hachette Pratique.
  • Le DVD des questions théoriques
    Ce DVD comporte 2 h 30 de cours de présentation ainsi que la totalité des questions de l’épreuve théorique et leurs réponses. Il propose également un entraînement à l’examen blanc en situation réelle. Réactualisé chaque année, avec le concours de la FNC et de l’OFB, vous pouvez vous le procurer exclusivement auprès des Fédérations des Chasseurs. 

Les exercices pratiques de l’examen du permis de chasser sont adaptés pour les personnes présentant un handicap compatible avec la pratique de la chasse.

Cas des personnes circulant en fauteuil roulant :

  • Si la configuration du terrain permet la circulation en fauteuil roulant, le candidat exécute le parcours de chasse simulé avec tir à blanc à l’exception du franchissement de la clôture et du passage du fossé. Il peut se faire accompagner de personnes de son choix pour l’aider à se déplacer sur l’ensemble du parcours.
  • Si la configuration du terrain ne permet pas la circulation en fauteuil roulant sur ce parcours, même avec l’aide d’accompagnateurs, la Fédération départementale des chasseurs pourra mettre en place un agencement particulier temporaire visant à installer dans une zone accessible un lanceur qui permettrait au candidat de se retrouver dans les trois situations de tir ou de non tir prévues pour le parcours simulé. Les deux autres ateliers « tir réel » et « sanglier courant », restent inchangés.

En tout état de cause, si un problème majeur d’adaptation du terrain survenait, toutes dispositions devraient être prises pour permettre au candidat de passer les épreuves pratiques sur le site de la Fédération départementale des chasseurs la plus proche. L’inspecteur du permis de chasser prévoira une séance adaptée à la situation, prenant en compte le temps nécessaire à l’examen de ce candidat (en fin de séance d’examen, sur une journée spécifique…). Pour limiter les déplacements, le candidat pourra, s’il le souhaite, suivre la formation et l’examen pratiques le même jour.

Cas des personnes présentant un handicap des membres inférieurs ou supérieurs :

Les candidats exécutent la totalité du programme sur les trois ateliers sans aménagements particuliers, mais peuvent toutefois utiliser une arme adaptée (crosse déportée, bretelle, arme rayée basculante fournie par le candidat….). L’utilisation d’une telle arme peut également être admise pour des personnes circulant en fauteuil roulant. En fonction du handicap déclaré, l’inspecteur du permis de chasser aura toute latitude pour dispenser le candidat du passage du fossé ou du franchissement de la clôture, mais pas des manipulations de l’arme de chasse y afférant. En tout état de cause, l’inspecteur du permis de chasser veillera à ce que le candidat effectue les manipulations en toute sécurité.

Cas des personnes présentant une déficience sensorielle :

Aucune adaptation des épreuves n’est admise et les candidats ne peuvent participer aux épreuves que porteurs de moyens de correction de leur propre déficience sensorielle.

Nota
Tous les candidats concernés par un handicap devront joindre à leur dossier d’inscription un certificat médical mentionnant le type d’incapacité.