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La gestion des espèces gibier ne produit de résultats tangibles qu’avec la conjonction de différents facteurs : pertinence des mesures édictées, durée, sérieux dans le respect et la mise en œuvre, réussite, mais aussi,  application à une échelle territoriale cohérente, en rapport avec la biologie de l’espèce considérée. Pour la plupart des espèces, les unités de populations ont des échelles supérieures au territoire de chasse ou à la commune et la gestion doit être cohérente sur ces unités.

 

C’est l’objet des groupements de gestion cynégétique, qui regroupent dans une gestion commune et contractuelle des territoires de chasse ou sociétés communales voisins, quel que soit leur statut juridique (privé, communal, ACCA etc…). Ces groupements ont une forme associative. On trouve des GIC (Groupements d’Intérêt Cynégétique), des GIASC (Groupements d’Intérêt Agro-Sylvo-Cynégétique, associant aussi agriculteurs/ou forestiers) ainsi que d’autres appellations diverses moins fréquentes (GGC….). Sur leur « territoire », ils mettent le plus souvent en œuvre les différents outils de gestion présentés dans cette fiche (plan de chasse volontaire, plan de gestion, etc…), ou des aménagements du territoire, sans toutefois mettre en commun le droit de chasse (chacun chasse sur son territoire de chasse).

 

Les GIC en Seine-Maritime :

Le premier Groupement d’Intérêt Cynégétique a été créé en 1982 dans le département de la Seine-Maritime. Depuis cette date, ces structures se sont considérablement développées pour atteindre un total de 53. Les Groupements d’Intérêt Cynégétique ont adoptés les plans de gestion 1 (quotas attribués par territoire avec dispositifs de marquage, périodes de chasse élargies) à partir de 1999 et les plans de chasse (arrêtés ministériels puis préfectoraux) à partir de 1986. Désormais dans le cadre du schéma départemental, les schémas locaux de gestion cynégétiques de niveau 1 et 2 pour la perdrix grise et le lièvre ont remplacé ces anciens outils. Les Groupements d’Intérêt Cynégétique assurent une gestion organisée des populations de perdrix grise en organisant des comptages par battue à blanc chaque année sur leur territoire, en estimant l’indice de reproduction de l’espèce après la moisson (échantillonnage des compagnies) et en adoptant des règles de prélèvements stricts. En 2009, l’ensemble des Groupements d’Intérêt Cynégétique appliquait un schéma local de gestion cynégétique de niveau 1 ou 2.

L’implication de la Fédération des Chasseurs en termes de développement des Groupements d’Intérêt Cynégétique est constante. Elle participe à de nombreuses réunions de conseil d’administration et à l’ensemble des assemblées générales. Les Groupements d’Intérêt Cynégétique peuvent être considérés comme des «modèles» de gestion cynégétique, sur le territoire desquels une gestion organisée des populations de perdrix grise est pratiquée. La Fédération des Chasseurs favorise le développement des structures de grande taille, permettant ainsi une optimisation de leur suivi par ses services.

Il faut noter l’engagement extrêmement fort des présidents d’associations et des membres de conseils d’administration. Ils doivent assurer, parallèlement à la gestion technique des populations, une gestion administrative lourde de leurs adhérents (les plus grands Groupements d’Intérêt Cynégétique comptent en effet près de 150 cotisants). La fédération favorise le développement des Groupements d’Intérêt Cynégétique en proposant des tarifs d’adhésion préférentiels et en limitant les coûts des dispositifs de marquage (les plans de gestion intègrent en effet le marquage du gibier prélevé à la chasse).

small icone pdfCoordonnées des présidents de GIC

IMG carte GIC