18 mai 2018 à Issy-les-Moulineaux
La Fédération Nationale des Chasseurs se réjouit de la volonté du Gouvernement et du Président de la République de mobiliser toutes les forces vives autour d’un Plan National pour la Biodiversité.
Ce plan, dont les grands axes sont présentés aujourd’hui par Nicolas Hulot, est une priorité pour défendre la biodiversité ordinaire dont les chasseurs sont les premiers à dénoncer la dégradation accélérée depuis 20 ans.
Les chasseurs, maillon incontournables dans la gestion des espèces et des espaces au quotidien, déplorent cette dégradation de la biodiversité ordinaire tout comme l’artificialisation croissante des terres.
C’est la raison pour laquelle la FNC a été en première ligne, au côté des apiculteurs, avec les députés du groupe chasse, pour obtenir l’interdiction des néonicotinoïdes tueurs d’abeilles.
Toutefois, la FNC s’étonne de la posture contradictoire du ministre de l’Ecologie qui dit, le 15 mars à l’Assemblée Nationale, que « tout seul, je n’y arriverai pas » et qui n’a pas consulté le monde de la chasse pour élaborer son plan, alors que les ONG ont toutes été consultées.
La chasse ne peut être une variable d’ajustement alors que notre contribution se chiffre à quelques milliards d’euros et à des centaines de milliers d’heures de bénévolat au service de la nature, mais nous n’avons pas été invités à la table des négociations sur ce plan pourtant indispensable.
Pour Willy Schraen, le président de la FNC « il est sidérant que nous soyons adhérents à l’UICN en tant que chasseurs, mais que nous ne soyons ni à l’AFB, ni associés à ce plan que nous jugeons prioritaire ».
La FNC souhaite donc être reçue par le ministre d’Etat pour faire valoir les actions que nous conduisons et que nous pouvons accroître.