Vous trouverez ci-dessous le communiqué de l’association « Avenir chasse 76 » :

 » Renforçons nos populations de perdrix, pour de belles battues !

Dans nos plaines actuelles, elles sont dramatiquement confrontées à des parcelles de plus en plus grandes, à l’extension de cultures qui leur sont défavorables (pomme de terre, lin…), à l’absence d’insectes indispensables aux jeunes oiseaux dans les premiers jours de leur vie, et, surtout, les recoquetages ne sont plus possibles, avec des moissons de céréales achevées, ces dernières années, à la mi-juillet. Et, ne parlons pas des rapaces, chaque année plus nombreux, qui s’en donnent à cœur joie, dans des plaines qui ne proposent plus le moindre couvert protecteur …

Nos dirigeants fédéraux l’ont bien compris, comme de plus en plus de responsables de chasse : il faut renforcer les populations existantes, pour ne pas les voir disparaître, et, pouvoir encore les chasser.

Les subventions fédérales et des différents GIC permettent de lâcher des oiseaux à très faible coût, mais, encore faut-il que ces lâchers soient efficaces pour donner les résultats espérés ! 

Voici donc quelques règles fondamentales pour maximiser vos chances de réussite :

  • Privilégiez toujours l’adoption par des couples sauvages qui n’ont pas eu de petits, au lâcher de compagnie accompagnée d’un bourdon d’élevage. Fort de la connaissance de vos couples reproducteurs de printemps, recensez ceux qui à la mi-juillet sont stériles. NB: Un trio d’adultes a plus de chance de réussite car les 2 coqs feront diversion lors des attaques de prédateurs. N’espérez plus de reproduction ultérieure (sauf dans les secteurs encore bocagers), contentez-vous éventuellement d’un coq survivant (la poule ayant été détruite) et misez sur l’expérience de vie sauvage de ces futurs parents, comme de leur connaissance du terrain. Une cage abritant la future compagnie (que vous pouvez gonfler à 15-20 oiseaux), quelques heures de patience pour assurer l’adoption qui ne manquera pas de se réaliser, et, vous lâchez en douceur, et, en même temps, la totalité des jeunes. Si vous lâchez des lots progressifs, les adultes partiront avec les premiers et ne reviendront pas chercher le reste !…
  • Faute d’adultes sauvages et stériles dans le secteur, la compagnie, avec son bourdon, reste plusieurs jours sous la cage, et n’est lâchée que par lot de 2-3 petits par jour. Agrainage et abreuvage rigoureux sous la cage, et, à l’extérieur, qu’il faudra poursuivre impérativement. Le coq adulte sera lâché le plus tard possible. Privilégiez les emplacements à proximité d’un couvert pour protéger vos oiseaux des becs crochus. Pour le cas où les parcelles sont de tailles importantes (supérieures à une quinzaine d’hectares) militez pour l’aménagement de bandes abris (herbe, miscanthus, maïs, JFS…), cela développe le fameux effet de lisière mais pas seulement, l’agriculteur y trouvera son compte pour lutter contre le ruissellement, développer les auxiliaires de culture comme la petite faune, les micro organismes, les insectes, carabes ou vers de terre. Ces bandes pourront même produire de la biomasse ! Ces aménagements peuvent aussi être réalisés sur les Zones de Non Traitement (ZNT) à proximité des habitations.

C’est un grand sujet de satisfaction que de réussir à participer à la survie d’une espèce aussi emblématique que la perdrix grise, et, de pouvoir encore en faire tirer quelques unes à vos chasseurs. Certaines chasses de Seine maritime y parviennent très bien, et, vous vous croiriez à la belle époque… A vous de jouer !

 Nous pouvons et devons sauver l’espèce lapin en danger, pour la biodiversité, et, la chasse populaire !

Avenir chasses 76 qui défend tous nos petits gibiers, et, leurs chasses, se réjouit du succès de la campagne de mobilisation lancée par l’Anclatra auprès de ses adhérents et soutient, pour encourager notre fédération nationale à lancer – vraiment – une campagne en faveur du lapin de garenne.

En deux jours, le standard du secrétariat de la FNC a été littéralement saturé d’appels, au point où notre président national a dû demander de suspendre cette campagne, afin de pouvoir poursuivre les autres missions cynégétiques !

Il s’est engagé personnellement à mettre en œuvre tous les moyens humains, financiers et juridiques de sa fédération nationale, pour espérer que les avancées énormes (…), permises par les dizaines d’années d’efforts de BIO-ESPACE, puissent enfin être défendues, et, un jour, exploitées.

Les chasseurs ont là l’occasion unique de montrer aux autres citoyens, leur connaissance et leur investissement en faveur de la biodiversité, de défendre un maillon fondamental de la chaîne alimentaire de nos milieux si appauvrie depuis la disparition de l’animal fourrage, indispensable à tous ses « prédateurs » …

Puisse cet engagement être suivi d’effets, et nos enfants retrouver une nature vivante, variée et riche ! Les chasseurs de France sont aussi des électeurs et qui plus est capables d’inciter ou d’influencer les choix des personnes de leurs entourages ! … «